L’enfer des camps de prisonniers                                     

 

    De nombreux articles, livres, publications traitent des faits de guerre. Ils font vivre ou revivre, l’enfer vécu par les soldats ou des civils Français, fait prisonniers, « Morts pour la France » ou sortis vivants des camps en 39/45, en INDOCHINE, en ALGERIE.

Ces témoignages d’anciens déportés, internés nous font connaître leur quotidien en captivité et montrent ce qu’étaient les abominations générées par les guerres dans les univers concentrationnaires. Ils ne sont pas différents en fonction des conflits.

En 1939/1945 l’internement et la mort dans les camps de concentration étaient surtout liée à l’épuration. Le sort subi par le prisonnier, variait en fonction d’un classement mis en place, distingué par des écussons de couleur (rouge, vert, violet, rose, noir ou jaune).

La vie du prisonnier, se trouvait améliorée ou aggravée en fonction de sa couleur (détention, travaux forcés, réclusion, emprisonnement…)

La puissance d’une couleur dans un camp y jouait un rôle injuste, scandaleux.

En théorie les déportés des camps dit ordinaires, avaient le droit de correspondre, de recevoir des colis. La vie y était dure mais, il n’était pas encore question d’extermination systématique. C’est à partir de 1941, que certains camps fonctionnèrent comme de grands crématoires humains. Un ordre d’Hitler, a instauré la « solution définitive » et une mort inhumaine pour de nombreux prisonniers.

 

D’autres conflits meurtriers ont encore duré pendant 15 ans et, les engagés dans l’armée coloniale en Asie et ceux des prisonniers morts ou disparus en Afrique du Nord, ont de la même façon subi l’enfer des camps.

En Indochine, les combattants et les civils, qui sont sortis vivants des camps de prisonniers du Vietminh devaient mourir. Ceux qui ont survécu, ont raconté leur captivité inhumaine et les conditions de détention particulièrement insupportables. La majorité des prisonniers subissaient un sort tragique. Ils étaient condamnés à mort.

Les camps étaient insalubres et implantés en pleine jungle, loin des combats et dans des zones difficiles d’accès. Les chances d’évasions étaient nulles.

Les installations étaient sommaires et délabrées, des hangars en bambous ouverts à tous vents.

La surveillance y était permanente. Pour la nuit, les chevilles étaient enserrées dans un carcan, avant de se coucher entassés sur des bas flancs pour se tenir chaud. Chaque soir, au centre du camp, les détenus devaient assister à des séances d’endoctrinement politique. Les conditions de vie étaient d’une précarité absolue en raison du manque d’hygiène, de l’importance des carences alimentaires, de la promiscuité, et de la vermine qui pullulait propageant de nombreuses maladies sous ce climat tropicale humide et chaud. 

La mortalité dans ces camps était comparable à celle des camps nazis.

En Afrique du nord un nombre important de capturés furent exterminés sur le champ. Très peu de prisonniers survécurent pour être envoyés dans des camps d’internement tenus par le FLN.

 Les prisonniers, lorsqu’ils n’étaient pas exécutés, étaient emmenés dans les montagnes ou le sud saharien dans des camps ou aucune visite de la croix rouge n’était tolérée. Le travail forcé dans des mines était courant. Les femmes Françaises capturées ont été envoyées dans des bordels pour les soldats du FLN. Des prisonniers ont été utilisés comme réservoir à sang jusqu’à leur mort.

La majorité de ces prisonniers souvent des civils ont disparu et n’ont jamais été retrouvés.

Apres l’idéologie du deuxième conflit mondial et la barbarie nazie, la France a affronté des guérillas dont le moteur indépendantiste était poussé par des idéologies communistes.

 

                     Deux idéologies qui ont généré les mêmes abominations

 

 

Anne CHALONS                                                                                Aide : documents de l’A.N.A.P.I. D.I

Officier de la Légion d’Honneur                                                                                                   Internet et Algérianistes

Présidente

 

Aller au contenu principal