Ancien spahi, Pierre Hackenberger refusa l’incorporation de force et vécut dans la clandestinité avant que les autorités nazies ne découvrent sa présence dans le restaurant familial de Cocheren (Kochern) d’où il peut se sauver en dernière extrémité.
S’étant lié avec un prisonnier serbe du nom de Stefan, il s’établit dans la forêt de Farschviller et n’hésita pas à faire le coup de feu contre la Feldgendarmerie et la Gestapo, constamment sur ses traces.
“Une vingtaine d’hommes venus en camion à croix gammée sillonnèrent la forêt, habillés en bûcherons. Les deux rebelles, peu soupçonneux face à leur présence, furent appréhendés” témoigne Gérard Lagrange, âgé de 8 ans à l’époque des faits.
Stefan fut fusillé près du cimetière de Farschviller tandis que Pierre Hackenberger fut exécuté devant le talus SNCF bordant la ferme Bruskir.
Après le séquestre de tous les biens de la famille par l’autorité allemande, son père Pierre et sa sœur Georgette moururent en déportation, l’un à Orianenburg-Sachsenhausen et l’autre à Ravensbrûck.
Les frères Lagrange qui avaient nourri les deux fugitifs et dont la ferme servait de relais aux prisonniers français évadés des stalags furent déportés à Dachau.
Sise dans le lotissement Bruskir, la Rue des Résistants porte bien son nom.

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