Albert, Joseph LUYAT un résistant trahi.

Né le 28 avril 1909 à La Motte-d’Aveillans, près de La Mure en Isère, il est sous-lieutenant dans les Forces Françaises de l’Intérieur, créées 1er février 1944 et dissoutes au mois de septembre suivant.

Dénoncé, il est arrêté à chez lui, au 33 grande rue à La Mure, puis emprisonné à Saint-Sulpice La Pointe dans le Tarn du 27 mars 1944 au 31 juillet 1944.

Le lendemain 1er août il est transféré ou plutôt déporté à BUCHENWALD par le convoi 252 parti de Toulouse, il portera le n° matricule 69810 Bu. Bien sûr il y sera interrogé plusieurs fois, dans les pires conditions, sans jamais révéler quoique ce soit.

Le 14 avril les détenus du camp entament la triste et  réputée « marche de la mort » qui porte bien son nom. Albert LUYAT peine à suivre, il est affaibli, épuisé par les interrogatoires et les conditions de détention. Ses compagnons de route sachant ce qui attend les « trainards » l’encouragent, l’aident à marcher mais s’en est trop, il tombe.

La sanction est immédiate, les SS l’abattent froidement.

Son épouse Adeline, ses 3 enfants Albert-Daniel, Monique et Janie ne le reverront plus. Il est mort pour la France.

Son frère Gaston instituteur et secrétaire de mairie participe aussi à la résistance, en établissant de faux papiers pour les personnes juives en fuite, avec le cachet de sa mairie de Le-Sappey-en-Chartreuse, près de Grenoble. Il sera reconnu « Juste parmi les nations » le 18 mars 1993.

Le 9 mars 1944 il a aussi aidé 2 personnes à échapper à une rafle initiée par Aloïs Brunner1.

Une rue de La Mure porte le nom de « Albert Joseph LUYAT ».

 

Note :

  1°) Pur nazi, auteur de quantités de déportations avec la complicité d’Adolf Eichman.

Source ;  sites internet

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