Les Larmes de l’Absence

Poème de Stéphanie RAMOS

Dans le silence lourd de mon cœur endeuillé,
Je porte le fardeau d’un amour envolé,
Parent chéri, guide de mes jours passés,
Ton absence résonne, tel un cri étouffé.

Sous le drapeau, je me tiens fier,
Mais mon cœur se brise, amer,
Par la perte cruelle infinie,
D’un parent absent, d’une étoile ternie.

Pupille de la nation,
je suis reconnu,
Pour ton sacrifice, ton courage absolu.
Mais cette reconnaissance,bien que précieuse,
Ne comble pas le vide de ta voix silencieuse.

Pupille de la nation, enfant du destin,
Orphelin de guerre, porteur de chagrin,
Je cherche dans l’ombre ta lumière,
Toi, mon père, parti à la guerre.

De tes sacrifices,de tes vies enlevées,
Je reste ce cœur malheureux,éprouvé,
Que seul un symbole fort, l’Etat,
Y apporte un réconfort, un éclat.

Bien sûr, rien ne remplace,
Dans un cœur d’enfant la grâce,
D’un parent toujours présent,
Et pourtant, je marche vaillant.

Chaque jour, je marche sur le chemin tracé,
Sur tes pas, tes rêves,et ton espoir effacé.
Ton souvenir, comme une étoile en une nuit obscure,
Eclaire mes pas et apaise mes blessures.

Le statut honoré, symbole de ton dévouement
Ne remplace jamais ton nom en un mouvement.
Dans chaque souffle en effet de ta vie,
Ton absence murmure, une douce mélancolie.

Pupille de la nation, impératif si précieux,
Engagement sacré, fil d’or dans les cieux.
Même absent, la société veille sur ton petit
Guidant mes pas dans cette nuit infinie.

Etoile au firmament de notre République,
Je garde ton sacrifice de la chose publique,
Ta lumière se doit d’être protégée
Pour que jamais ne s’éteigne ce cœur partagé.

 

Aller au contenu principal