Poème de Stéphanie RAMOS
Dans l’ombre où la nuit se fait plus noire,
La France murmure un cri, un espoir,
Comme un silence lourd, un souffle retenu,
Les Yeux d’Elsa veillent, ardents et nus.
Les pavés suent l’histoire aux pas des révoltés,
Chaque regard un feu, une épreuve sacrée,
Sous le ciel de plomb, sous la pluie amère,
S’élève la voix du peuple, claire.
Ô résistance, douce et sauvage,
Tu danses entre leurs mains, fragile et rage,
Comme Elsa chantait l’amour insoumis,
Tu brûles en nos âmes, éclat infini.
Ils ont tissé leur courage en fils invisibles,
Des mots, des actes, forces indicibles,
Dans chaque ruelle, chaque demeure,
Le souffle ardent d’une liberté cœur.
Les baptêmes du secret, la guerre des regards,
La poésie arme des soirs tard,
Aragon prêtait ses mots, ses cris et ses pleurs,
Pour que jamais ne meure la flamme des heures.
Et dans ce tableau où le noir côtoie la lumière,
La Résistance trace son chemin de pierre,
Ni vaincus ni esclaves, libres sous les cieux,
Comme Elsa, ils voient la vie en feu.
La France se tient debout dans ses bruissements,
Ses enfants portent l’écho des chants,
Dans chaque battement, une étoile qui brille,
Résistance éternelle, mémoire qui scintille
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