« L’histoire est méconnue et aurait pu tomber dans l’oubli. En 2000, Geneviève Litt, une Franc-Comtoise, présidente de la Fédération nationale des orphelins de guerre et pupilles de la Nation, l’a exhumée de la mémoire collective. Cette histoire est celle de huit jeunes hommes, francs-tireurs et maquisards qui, le 19 mai 1943, sont tombés sous le feu de l’occupant dans l’enceinte de la maison d’arrêt de la Butte. »
Vendredi 24 mai 2024, nous étions à nouveau réunis pour fleurir cette stèle, mais aussi pour saluer le courage d’un agent pénitentiaire ,Auguste Magnin ,qui en 1943 avait bravé l’omerta.
L’histoire relatée grâce aux recherches de l’Association « Mémoire de nos Pères » association locale dont il nous sera permis de reparler,donnait une tonalité particulière à cet hommage.
le témoignage d’Auguste Friot présent sur le lieu de l’exécution à l’époque est glaçant !
Il a été lu devant un parterre d’élus, de nombreux représentants de l’administration pénitentiaire, des représentants des corps d’armées, d’associations patriotiques, de Madame la rectrice d’Académie, des élèves du Lycée Louis Pergaud.
Tour à tour, les élèves ont brièvement raconté l’histoire de chacun d’entre eux terminant par la lecture de poèmes circonstanciès.
Dans la cour principale de la maison d’arrêt une plaque commémorative a été dévoilée
en l’honneur d’Auguste Magnin.
Tous nous avions une pensée pour les familles des deux agents pénitentiaires « morts au service de la Nation » à l’issue d’une exécution barbare qui ne devait rien à la seconde guerre mondiale !
Nous avons été invités à observer une minute de silence en leur honneur.
Avec Jean Marie Ligier Président de l’amicale à la mémoire du groupe Guy Mocquet ,nous avons rappelé à Madame la Maire la promesse de la Mairie de Besançon de donner le nom d’une rue de la ville à Madame Geneviève Litt qui a fait un don permettant d’entretenir la stèle dans l’enceinte de la prison.
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