Mesdames, Messieurs les Parlementaires,
Le rapport qui vous est présenté est le résultat de l’adoption d’un amendement demandant le dénombrement des Pupilles de la Nation et Orphelins de guerre « oubliés de l’histoire » que nous sommes, bien qu’adoptés par la Nation !
Nous ne contestons pas les quarante pages qui vous sont présentées.
Nous vous disons fermement notre déception teintée de désillusion en lisant ces pages qui font le constat que nous demeurerons à jamais les « enfants » que l’État ne veut pas reconnaître.
Et pourtant pour qu’il y ait des pupilles, il a fallu des combattants qui ont libéré la France au prix de leur vie !
Mesdames et Messieurs les Parlementaires, nous voulons vous dire :
Pour avoir rencontré à plusieurs reprises le Contrôleur Général des Armées et échangé sur sa méthode d’évaluation du nombre de Pupilles de la Nation et Orphelins de Guerre susceptibles d’être encore en vie, il en ressort pour nous que sa méthode basée sur les tables de mortalité de l’INED et de l’INSEE est logique et crédible.
Mais nous savons tous que les hypothèses de base pour appliquer cette formule ne s’appuient sur aucun chiffre sûr. Ces chiffres sont l’émanation d’historiens, dont aucun n’a cité ses sources, le contrôleur général des armées le reconnaît.
Dès lors, comment construire sur des fondations douteuses ?
Comment instaurer justice et égalité sur de tels fondements ?
Ne permettez pas de conforter le déni qui entoure les pupilles de la Nation
Demandez la mise en place d’un comptage volontaire, demandez la mise en place d’un numéro vert spécifique qui nous permettra d’exister enfin pour l’État, qui nous permettra d’accéder à une réparation.
L’État a des devoirs, nous avons des droits
Signé par la présidente, les membres du bureau et les membres du conseil d’administration.
Bonsoir
en réponse des parlementaires et autres je ne voterais plus pour ces Hommes .
Dorénavant , je glisserai une feuille : PUPILLE DE LA NATION
J’engage les non-votants d’avant à faire cela.