Thouars. Reconnaissance nationale posthume pour l’infirmière assassinée.
Suite à une décision ministérielle, la mention « Morte pour le service de la Nation » figure désormais sur l’acte de décès d’Elodie Multon, assassinée par un patient le 13 février 2020, alors qu’elle exerçait son métier d’infirmière au centre de psychothérapie de Thouars. Dix mois plus tard, le souvenir de ce drame est encore vif en Thouarsais, où résidait la jeune mère de famille. Dans un communiqué (lire NR d’hier), le député Jean-Marie Fiévet « se félicite de la décision et remercie Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées et Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé » et « souhaite, par cette annonce, rendre hommage à Elodie ainsi qu’à sa famille et à l’ensemble de ses collègues ».
Selon le site de l’office national des Anciens combattants, la mention « Mort pour le service de la Nation » a été instituée par une loi du 21 décembre 2012. Elle honore la mémoire des militaires et agents publics tués en raison de leurs fonctions ou de leur qualité. Son attribution relève exclusivement du ou des ministres dont dépendait l’agent. Elle permet l’inscription du nom de la victime sur un monument commémoratif communal et l’adoption par la Nation de ses enfants. Ces dernières années, le gendarme Arnaud Beltrame et le policier Xavier Jugelé ont également reçu cet hommage.
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