
8 MAI 2020
75 ans se sont Ă©coulĂ©s, mais jamais ne s’effacera de nos MĂ©moires le souvenir des atrocitĂ©s vĂ©cues lors de cette seconde guerre Mondiale oĂą persĂ©cutions, haines, douleurs et souffrances ont prĂ©cĂ©dĂ©s ce jour de la LIBERATION!
                       La Fédération Autonome des Pupilles de la Nation et Orphelins de Guerre, dans le contexte particulier de 2020 a rendu un hommage sobre et particulièrement émouvant à toutes les victimes de ce conflit Mondial!
Grâce Ă l’un de nos porte drapeau Michel AUBRY, et Daniel PARIS maire de Mazerolles le Salin, village du Doubs symbole d’une RĂ©sistance active dont l’histoire est contĂ©e par ailleurs, nous pouvons ĂŞtre fiers de de cet instant de recueillement, loin des solennitĂ©s coutumières, mais authentique et sincère!
La fleuriste du village, l’Ă©pouse de Michel ont su fabriquer gerbe et ruban, malgrĂ© le contexte particulier du confinement!
C’est encore submergĂ©e par l’Ă©motion qu’en ma qualitĂ© de PrĂ©sidente de la DĂ©lĂ©gation du DOUBS et Vice PrĂ©sidente Nationale, je fais part Ă tous de cette brève cĂ©rĂ©monie qui montre que FraternitĂ© et Patriotisme sont les valeurs transmises par nos Pères et Mères ayant vĂ©cu ou perdu la vie dans cette tourmente!

A partir de septembre 1943 les organisations de résistance militaire vont jouer un rôle de plus en plus actif qui va les obliger à se démasquer et entraînera de nombreuses arrestations.
La prison de la Butte puis la citadelle où on exécute les condamnés à mort acquièrent à partir de cette époque une sinistre mémoire.
L’institution du STO par les Allemands provoque le renforcement des maquis oĂą se rĂ©fugient les jeunes gens qui refusent de partir pour l’Allemagne.
1944
La nouvelle du débarquement du 6 juin est accueillie partout avec enthousiasme. Les premiers maquis se constituent dans les régions montagneuses de la boucle du Doubs et dans les massifs forestiers au NO de Besançon. Le colonel Maurin devient le chef des FFI du Doubs . Les voies de communication ennemies sont durement attaquées. Les combats commencent un peu partout.
Le Doubs est libĂ©rĂ© par l’armĂ©e amĂ©ricaine, Patch venant du sud.
Besançon est libéré le 8 septembre après des combats de rue menés par les FFI.
Dans leur retraite , en reprĂ©sailles du harcèlement incessant dont leurs colonnes sont l’objet, les Allemands pillent et incendient de nombreux villages
Après relevé des troupes américaines, le front est tenu par la 1 • armée française dont le chef le général De Lattre de Tassign y installe son PC à Besançon. »
Le maquis Ognon-Doubs
Extrait du DVD « la résistance dans le Doubs « de Françoise Leboul
« Le maquis « Ognon-Doubs » agit sur la zone situĂ©e entre Ognon et le Doubs. Le groupe comprend au dĂ©but 108 hommes et forme une compagnie de 4 sections. Il passe ensuite Ă 6 sections regroupant 200 jeunes et moins jeunes encadrĂ©s par des officiers et sous-officiers en disponibilitĂ© depuis l’armistice.
Le groupe est placĂ© d’abord sous le commandement du capitaine Henri Radier , de la gendarmerie de Tarragnoz. Après l’arrestation de H.Radier, le groupe est commandĂ© par le capitaine BĂ©tant. Son lieu d’implantation est fixĂ© Ă Mazerolles et Ă Vaux-les-PrĂ©s.
Le groupe OD reçoit l’appui du groupe Marcel (Vauthier) de Franois et de celui de Vieilley pour le sabotage et la destruction des voies ferrĂ©es , de pylĂ´nes et de lignes tĂ©lĂ©phoniques.
Les maquisards portent des tenues de campagne rĂ©cupĂ©rĂ©es dans l es rĂ©serves de l’intendance de Tarragnoz.
Leur mission consiste, à partir de juin 1944, à harceler les convois allemands, à faire des prisonniers et surtout à récupérer des armes .




Très bien Christiane, bel article, tu as bien su résumer
J’ai oubliĂ© « tu as bien su rĂ©sumer l’histoire du groupe OD »
Merci Christiane pour cet article qui relate tous les souvenirs du 8 mai !
Merci Christiane pour cet article qui m’apporte des prĂ©cisions sur le maquis Ognon Doubs.