L’EST-ECLAIR
14/06/2018
CONGRÈS NATIONAL DES ANCIENS COMBATTANTS  
Ce que le président va demander à la ministre
 La revalorisation du point de pension fera partie  des questions soulevées, demain, par Jacques Goujat. 
 

 Le président national, Jacques Goujat, entre Serge Auffredou (à g.) et François Creseveur.
 Dès ce matin, les congressistes sont au travail en l’espace Argence.
Venus de toute la France, les délégués des fédérations d’anciens combattants, prisonniers de guerre, combattants d’Algérie, Tunisie, Maroc (ACPG-CATM) sont réunis à Troyes à l’occasion de leur 59 e congrès national.
Outre les rendez-vous purement statutaires, deux points forts vont être développés par Jacques Goujat, le président national, accueilli notamment par Serge Auffredou, président des ACPG-CATM Aube.
Tout d’abord une demande qu’il va formuler, demain après-midi, lorsqu’il accueillera Geneviève Darrieussecq, la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées.
« Je vais lui demander l’organisation d’une réunion tripartite avec le gouvernement, le Parlement et les anciens combattants. Le but est d’évaluer la dérive du point de pension militaire d’invalidité. Une dérive de près de 10 % sur dix ans », confie Jacques Goujat.
«Évaluer la dérive du point de pension militaire d’invalidité.»
Il insiste sur les notions de « droit à réparation » et de « reconnaissance de la Nation », mais il entend aussi rappeler l’attachement des anciens combattants à l’Office national et au Bleuet de France.
Autre temps fort, la remise d’un chèque de 435 000 euros à l’institut Gustave-Roussy, à Villejuif, pour l’aménagement de douze chambres destinées à des enfants souffrant d’un cancer.
« Elles vont être aménagées de manière à permettre aux parents d’accompagner les enfants dans cette douloureuse épreuve », explique encore le président Goujat. Lequel souligne que l’argent provient « uniquement de nos associations départementales et de nos fédérations, hors toute subvention ».
S’agissant de l’association nationale qui compte 120 000 membres, l’avenir est au renouvellement des troupes.
« On accueille les jeunes sortant d’opérations extérieures à bras ouverts. Mais c’est un peu difficile car ils sont plus amicalistes qu’associatifs », constate Jacques Goujat qui rappelle que la moyenne d’âge des anciens combattants d’Algérie est actuellement de… 79 ans.
 
 JEAN-FRANÇOIS LAVILLE

Aller au contenu principal