Par ce jour du 9 décembre 2021, Amélie Moresno, ex N° 1 mondiale du tennis, vient de prendre la barre du tournois de Roland-Garros, vaisseau amiral de la Fédération, où elle succède à Guy Forget.

Ancienne Capitaine de l’équipe de France, première femme à occuper ce poste, elle est nommée le 16 mars 2006 chevalier de la Légion d’Honneur par Jacques Chirac.

Le 18 juillet 2015, ele enre au Hall of Fame, rejoignant ainsi les Mouquetaires, Suzanne Lenglen, Françoise Durr, Phippe Chatrier et Yannick Noah.

                C’est tout l’honneur↓↓                                                           

 

 

↑↑ Roland Garros pionnier de l’aviation  

 

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qui lui revient pour maintenir à sa valeur ce complexe qu’on lui a confié→→

Voyons d’abord quelques photos avant de venir à notre sujet↓↓

Amélie Moresmo       

Roland Garros                                                                         

le stade

Roland Garros, aviateur français né le 6 octobre 1888 à Saint-Denis de la Réunion.

Son nom est généralement associé au tennis avec les tournois des internationnaux de France qui se déroulent dans le stade qui porte son nom depuis 1928.

En 1906 il adhère à la section de rugby du Stade français où il se distingue dans cette spécialité mais aussi au foot-ball, cyclisme et un peu celle du tennis.

Mais sa célébrité est d’abord venue de ses exploits sportifs en avion :

Le 23 septembe 1913, il passe à la postérité pour avoir réussie la première traversée aérienne de la Méditérranée, à bord d’un monoplan, en 7 heures 53, évoluant à une vitesse moyenne de 101 kilomètres à l’heure, puis avec son Blériot XI, il est le premier à effectuer la traversée de la baie de Rio de Janeiro, à survoler la forêt amazonienne, y prendre des photos en relief et à voler de Säo Paulo à Santos avec un sac postal et il fait triomphalement le vol retour.

En Argentine, il laisse dans la mémoire populaire un nom respecté que beaucoup n’hésiterons pas à associer plus tard à celui de cet autre grand aviateur français « Jean Mermoz ».

Après de nombreux reccords et brillants succès dans des meetings aériens dont le dernier en juin 1914 à Vienne où il rencontre Hellmuth Hirth, pilote émérite allemand.

Invité par ce dernier à visiter une usine aéronautique, il est à Berlin lorsque les bruits de guerre vont le surprendre. Au volant de sa Bugatti, en compagnie de son mécano, Jules Hue il parvient juste avant sa fermeture à franchir la frontière allemande.

Voyons ci-dessous un autre aspect de sa personnalité, d’abord par quelques photos :↓↓

Son avion avec mitraileuse 

celui de missions d’obbservation etc 

 

en tenue d’officier

 

Né dans une colonie, ne devant aucun service militaire, ils’engage comme simple soldat dès le 2 août 1914, pour la durée de la guerre. D’abord affecté à l’escadrille 23 il paticpe à de nombreuses missions d’obsevation, de reconnaissance, de lâchages d’obus empennés en guise de bombes et de combat avec des observateurs armés.

                Il achève en janvier 1915 la mise au point du tout premier chasseur monoplace de l’histoire, armé d’une mirailleuse tirant dans l’axe de l’avion à travers le champ de rotation de l’hélice.

                Il retourne ensuite au front et son dispositif adapté sur un Morane-Saulnier type L, lui permet d’obtenr début avril 1915, 3 victoires consécutives en 15 jours.

                Promut sous-lieutenant, le 18 avrl 1915, en mission au dessus de la Belgique il est touché par une balle de la DCA alemande. Son avion connait aors des problèmes de carburant, l’obligeant à un atterrissage à Hulste, où il est fait prisonnier avant d’avoir pu mettre le feu à son appareil.

Détenu au camp de Magdebourg, après de nombreuses  et infructueuses tentatives, il parvient à s’évader, au bout de 3 ans, le 15 février 1918, en compagnie du lieutenant Anselme Marchal, qui parle très bien l’allemand, ce qui leur permet, revétus de grossiers uniformes d’officiers de passer les quatre sentinelles dans la pénombre.          Enfin sortis du camp, ils volent des habits civils et comencent un périple qui les mènent en Hollande, en Angleterre et enfin en France.

Ces 3 ans de captivité ont sérieusement dégradé sa santé et Clémenceau a vainement tenté de le garder comme conseiller auprès de l’Etat-Major, mais le « Tigre » doit s’incliner devant la volonté obstinée de l’aviateur qui veut retourner au combat, un peu  comme il conside sa captivié comme une faute coupable.

Entre-temps, il est élevé au grade d’officier de la Légion d’Honneur, sans difficulté. Pour le ruban de chevalier, le président Poincaré lui-même avait du intervenir pour qu’il soit attribué au vainqueur de la Méditérranée.

Après une convalescence et un circuit complet de remise à niveau (les appareils et ses méthodes de combat aérien ont comlètement changé en 3 ans). Il est affecté à son ancienne MS 26 devenue SPA 26, puisque désormé équipée de SPAD XIII.

A force de ténacité, il parvent à retrouver l’aisance de son pilotage et son escadrille quitte Nancy pour le terrain de la Noblette en Champagne.

Il reprend avec son escadrille les combats aériens.

Le 2 octobre 1918, il remporte sa quatrième et dernière victoire.

La veille de ses 30 ans, le 5 octobbre, 5 semaines avant l’Armistice, à l’issue d’un combat contre des Fokker D.VII, son SPAD explose en l’air avant de s’écraser sur le territoire de la commune de Saint-Morel dans les Ardennes, non loin de Vouziers où il est enterré.

                Rendons-lui hommage par ces quelques photos ci-dessous↓↓

Terminons avec une pensée pour les victimes  de l’incendie qui a touché un immeuble à Saint-Denis de la Réunion (sa ville de naissance) dans la nuit du 12 au 13 décembre 2021 et n’oublions pas les Etats-Unis qui viennent d’être endeuillés par les cyclônes de la semaine précédente.

 

Sources : voix de nord et internet

 

Serge Clay

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