Ils ont donné leurs vies !
Liberté, Égalité , Fraternité, ce groupe de résistants a décliné ces valeurs
de la République, dés 1941.
Dans un petit village du Doubs, ils étaient une poignée de jeunes hommes, voire d’adolescents. Ils écoutaient les nouvelles sur le poste de TSF de leur institutrice, ils ont entendu l’appel du Général de Gaulle. Galvanisés par cette voix venue de Londres, par la découverte d’un dépôt d’armes abandonnées, ils ont fait barrage à l’ennemi en fabriquant des explosifs, détruisant des voies de chemin de fer, des écluses, ralentissant ainsi le ravitaillement des troupes allemandes.
Les Pères étaient au front pour beaucoup, eux voulaient prendre leur part dans ce combat, ils ont été maquisards avant de savoir que dans la France les maquis s’organisaient, ils avaient la fougue de leur jeunesse, 15 et 16 ans pour deux d’entre eux.
Une organisation plus structurée se met en place, on leur attribue le nom de groupe Guy Mocquet, puis une nuit funeste, le destin les rattrape. Un camarade est abattu, quelques uns pourront fuir et trouver refuge dans des fermes du Haut Doubs.
Chaque dernier dimanche de septembre, le village de Larnod se mobilise autour de Jean Marie Ligier , Président de l’Amicale à la Mémoire du groupe de résistants « Guy Mocquet »accueillant une cinquantaine de drapeaux des associations patriotiques et de mémoire.
Traditionnellement cet hommage est rendu en la présence du Préfet du Doubs, d’autorités civiles et militaires.
Larnod n’a pas failli à la tradition mêlant ferveur patriotique , émotion et couleurs d’automne !
Le discours du Président JM Ligier, les photos accompagnant ce texte vous font revivre ces instants.
Lisez la lettre de Victor Paul Paqueriaud, il avait 35 ans, deux petits. Il a douté, mais il n’a pas failli !
COMME NOS PARENTS
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Merci pour ce très beau reportage et la diffusion de la dernière lettre de Paul PAQUERIAUD dont la lecture me bouleverse jusqu’aux larmes. Cette lecture, comme l’ensemble des écrits de tous ces jeunes Résistants ayant sacrifié leurs vies pour retrouver la liberté que nous leurs devons, méritent une reconnaissance éternelle, ce à quoi s’attache l’organisation de la cérémonie qui leurs est dédiée.
Jean-Marie LIGIER
fils du plus jeune Résistant du Groupe (il avait 16 ans, soit un an de moins que Henri FERTET)
De : Marie-France LIGIER
Date: ven. 22 oct. 2021 à 20:48
Subject: cérémonie de Valmy
Merci pour ce beau reportage!
En tous les cas j’ai relu avec émotion la lettre de Paul Paquériaud.Quel courage et quel sens de la patrie pour écrire ces mots et quelle résonance ils ont du avoir auprès de sa famille.
En cette période de pandémie certes nos libertés sont quelque peu bafouées, mais moi qui n’ai pas connu la guerre, j’imagine à travers tous ces écrits les douleurs, les souffrances , les sacrifices,jusqu’à en accepter la mort.
Alors avons-nous le droit de nous plaindre aujourd’hui? Et réparation à tous ces orphelins de guerre dont tu fais partie.
Marie-France