1. Ne dis jamais que c’est ton dernier chemin,
    Quand le ciel de plomb cache le bleu matin !
    Car elle viendra, l’heure tant attendue
    Où nos pas crieront ces mots : « Nous voici parvenus ! »
  2. Le soleil du matin luira à midi,
    La nuit disparaîtra avec les ennemis.
    Même si le soleil s’attarde à l’horizon,
    De porte en porte courra notre chanson.
  3. Ce chant n’est pas écrit au plomb, mais au sang :
    Nul oiseau libre ne l’a sifflé, ce chant,
    Mais un peuple entre des pans de murs croulants
    A chanté, pistolet à la main, ce chant !
  4. Des verts pays de palmes a ceux de neige blancs,
    Nous venons avec nos peines, nos tourments.
    Où a giclé une goutte de notre sang,
    Giclera notre force, monteront nos serments.
  5. Ne dis jamais que c’est ton dernier chemin,
    Quand le ciel de plomb cache le bleu matin !
    Car elle viendra, l’heure tant attendue
    Où nos pas crieront ces mots : « Nous voici parvenus ! »

 

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