Libération de Bormes-les-Mimosas : Macron évoque ce grand bien, la liberté
17 août 2018
 
La présence d’Emmanuel Macron à la cérémonie du 74e anniversaire de la Libération de Bormes-les-Mimosas dans le Var, le vendredi 17 août 2018 à 18 heures, aura eu le mérite de faire parler de l’opération Anvil-Dragoon, le débarquement de Provence le 15 août 1944 et de ses conséquences immédiates et favorables comme la libération rapide de plusieurs communes et villes de la région. Le président de la République qui s’est exprimé après le maire de la commune a fait référence à :  « La liberté notre plus grand bien qu’il faut chérir » mais aussi au combattants très majoritairement venus de l’autre côté de la Méditerranée, comme les spahis, les tirailleurs, les goumiers, les commandos d’Afrique. Il a loué leur courage infatigable, a rappelé aussi celui des Résistants, a employé le mot de héros pour les qualifier pour leur engagement, leur sacrifice. Il a aussi évoqué un épisode vécu tout près par René Char mais encore parlé de Georges Clemenceau et du général de Gaulle. Cherche-t-il à s’inscrire dans les pas de ces deux grandes figures de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale sans doute. L’évocation du Général venant participer aux cérémonies du 20e anniversaire de la Libération de Bormes-les-Mimosas, découvrant le fort de Brégançon et décidant d’en faire une résidence de la présidence de la République, n’était pas innocent. La citation du Tigre n’était pas plus innocente sur les combattants de la dernière heure. Bref, Emmanuel Macron a voulu mettre entre parenthèses ses vacances qui se terminent pour s’impliquer dans une commémoration après les reproches qui avaient été formulés à son endroit pour son absence lors du centenaire de la Bataille d’Amiens, métropole de sa naissance.
Sur la stèle sont inscrits ces mots :
” Les troupes Alliées (commandos d’Afrique) qui ont libéré BORMES le 17 août 1944 sont arrivées par cette route. “

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