Réunis ce dimanche 27 janvier matin dans la chapelle de l’esplanade Denise Lorach, à la Citadelle de Besançon, 74 ans après la libération d’Auschwitz par les troupes russes,
NOUS NOUS SOUVENONS !
Officiels, Représentants Religieux de toute confession, Pupilles de la Nation et Orphelins de guerre de tous les conflits, sections d’Anciens Combattants, Souvenir Français, nous sommes là, pour se souvenir des familles assassinées par les nazis avant et pendant la 2e guerre mondiale
Parfois, les déportés se sont tus pendant des années, comme Jacqueline Teyssier, qui est parmi nous, miraculeusement rescapée, et qui témoigne !
D’autres fois, ils ont transmis leur mémoire dès la fin de la guerre, comme Hélène Weksler qui a appris à sa fille, Nathalie, l’hymne des partisans. Cette chanson, intitulée « Ne dis jamais que c’est ton dernier chemin », a été créée par un poète et résistant juif Letton, Hirsch Glick, au lendemain du soulèvement du ghetto de Varsovie contre la barbarie SS, en avril 43.
D’une voix claire, forte et magnifique, Nathalie l’entonne juste après la minute de silence. Un symbole magnifique pour rappeler qu’il faut, aujourd’hui encore, lutter contre « la bête immonde » qui attaque les démocraties.
Et ne jamais oublier. Sinon, l’histoire se répète. !!!!
Christiane Dormois
Présidente FNAPOG DOUBS
Chant des Partisans
Ne dis jamais que c’est ton dernier chemin
Malgré les cieux de plomb qui cachent le bleu du jour
Car sonnera pour nous l’heure tant attendue
Nos pas feront retentir ce cri : nous sommes là
Le soleil illuminera notre présent
Les nuits noires disparaîtront avec l’ennemi
Et si le soleil devait tarder à l’horizon
Ce chant se transmettra comme un appel
Ce chant n’a pas été écrit avec un crayon mais avec du sang
Ce n’est pas le chant d’un oiseau en liberté :
Un peuple entouré de murs qui s’écroulent
l’a chanté, nagan* à la main
Du vert pays des palmiers jusqu’au pays des neiges blanches
Nous arrivons avec nos souffrances et nos douleurs
Et là où est tombé la plus petite goutte de sang
Jaillira notre héroïsme et notre courage
C’est pourquoi ne dis jamais que c’est ton dernier chemin
Malgré les cieux de plomb qui cachent le bleu du jour
Car sonnera pour nous l’heure tant attendue
Nos pas feront retentir ce cri : nous sommes là
*nagan : pistolet de l’armée rouge
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