POEME de Stéphanie RAMOS

Ils avancent sans bruit, enfants du silence,

Le regard levé, pétris d’espérance

. Leur histoire commence là où s’arrête une vie,

Dans le fracas d’un drapeau, dans l’écho d’un cri.

Orphelins du devoir, mais jamais oubliés,

Ils sont les fils de la République endeuillée.

Comme Cosette, ils cherchent un foyer dans l’ombre,

Mais trouvent en la Nation une lumière qui les comble.

Victor Hugo aurait pleuré leur sort noble et fier,

Lui qui voyait dans l’enfant le futur de la terre

. Ils sont les Gavroche, les Marius, les Jean Valjean,

Des âmes blessées, mais debout, combattants.

Leur rôle n’est pas de survivre au passé,

Mais de bâtir demain, de le réinventer.

Ils portent en eux le souffle des disparus,

Et font de chaque larme une force jamais vaincue.

Antigone, rebelle au silence des lois,

Aurait salué leur courage, leur foi.

Ils refusent l’oubli, défient l’indifférence,

Et dressent leur douleur comme acte de résistance.

Ils sont les veilleurs d’une mémoire sacrée,

Les gardiens d’un serment que nul ne doit briser.

Et dans chaque école, chaque rue, chaque livre,

Ils rappellent que mourir pour la France, c’est faire vivre.

Aller au contenu principal