Guillaume MERCADER

« Coureur cycliste, résistant de la seconde guerre mondiale »

C’est à Cricqueville-en-Bessin que Christine et Dominique « ma fille et son mari » cheminent sur cette piste ↑↑ pour y trouver la pointe du Hoc.

Dans une courbe, un clic pour la photo

de ce panneau, que Dominique me transmet.

Un autre clic de cette stèle ←← que Christine me transmet↓↓

 

—témoin d’actes de courage extraordinaires lors de l’invasion alliée de la Normandie—le matin du 6 juin 1944, les rangers de l’armée américaine ont escaladé des falaises de 30 mètres pour capturer cette position fortement défendue, l’ont ensuite conservée en dépit de contre-attaques répétées–.

Leurs actes héroïques ont aidé à établir une tête de pont alliée en France et à commencer la libération de l’Europe.

↑ ↑ Avant de continuer ensemble leur périple pour atteindre le but qu’ils se sont fixé, le mémorial de ce haut lieu de la mémoire ↓↓ :

Pour me donner les éléments de ce dossier que je réalise avec l’aide d’internet ↓↓ :

 

Guillaume Mercader, coureur  cycliste, résistant français, né le 17 décembre 1914 à Urdos (Pyrénées-Atlantiques), s’ Installe après la 1ère guerre, à Bayeux dans le Calvados.

                Il se destine au cyclisme de haut niveau et ouvre une boutique de cycles.  

                Il se fait un nom en participant au Tour de France et Il devient un des meilleurs coureurs de Normandie lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate.

                Il s’engage dans la Légion étrangère et participe aux combats de 1940.

                Rentré à Bayeux à sa démobilisation « armistice du 22 juin 1940 », il s’occupe de son   commerce et intègre l’OCM (l’Organisation civile et militaire) un des huit plus grands mouvement de la Résistance devenant responsable du réseau du Bessin.

                Son statut de cycliste professionnel lui permet de parcourir les routes du Bessin à vélo sans attirer la suspicion des Allemands.

Il mène de nombreuses missions de renseignement qu’il transmet aux alliés sur les infrastructures allemandes de sa région et particulièrement sur les défenses du Mur de l’Atlantique.

Le 14 juin 1944, le général de Gaulle revient en France, arrivant sur la plage de Courseulles-sur-Mer, il est accueilli par Guillaume Mercader qui le guide dans Bayeux pour que le chef de la France Libre installe son gouvernement provisoire à la Préfecture.          

                Quelques jours après, pour le reste de la guerre, il s’engage dans les troupes alliées participant à la libération de l’Europe. 

                 La Renaissance du Bessin dont il sera le directeur de 1968 à 1980 du journal ↓↓

                 Premier journal de la France libérée, le bihebdomadaire est la manifestation du retour de la démocratie et avec elle, de son symbole premier, la liberté d’expression.

Sous l’occupation, les médias, supports de la propagande allemande, avaient réduit la vérité au silence. Dès le lendemain du 6 juin 44, la presse collaboratrice et pétainiste est purgée.

Le 23 juin, ce journal affirme son existence : Ainsi est présentée La Renaissance du Bessin, sous la plume de son premier directeur, Paul Vigouroux d’Arvieu, dans la seconde édition, parue vendredi 26 juin 1944. →→

                Deux ans plus tard, c’est encore Bayeux que De Gaulle choisit pour prononcer son discours du 16 juin 1946 qui pose les fondements de la Ve République.

 

Après la guerre il revient à Bayeux, reprend sa boutique de cycles et devient directeur d’une équipe nationale de cyclisme dans laquelle il fait signer son premier contrat à un autre normand : Jacques Anquetil.

                                      ↓↓                                                                                     ↓↓

 

Pour son engagement auprès des Alliés et son activité de résistant, il obtient plusieurs décorations et médailles ↓↓ :

 

Officier de la Légion d’honneur, croix de Guerre 1939-1945 avec six citations, médaille de la Résistance avec Rosette, croix du combattant, Bronze Star of Courage américaine ainsi que l’Ou standing et Kings médaille britannique.

 

Il meurt le 15 décembre 2008 à Bayeux.

Serge Clay

Aller au contenu principal