Par La Provence (avec AFP)


Les députés ont adopté le texte venu du Sénat, à l’unanimité des 32 élus présents, au terme d’un examen express.

Le Parlement a adopté aujourd’hui une proposition de loi visant à modifier le nom de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) pour faire évoluer son image auprès des jeunes militaires, après un vote unanime de l’Assemblée.

Les députés ont adopté le texte venu du Sénat, à l’unanimité des 32 élus présents, au terme d’un examen express.

La proposition de loi de la sénatrice centriste Jocelyne Guidez avait été adoptée le 9 mars 2021 par le Sénat et faisait l’objet d’une procédure d’examen simplifié.

Elle prévoit de retenir la dénomination d’Office national des combattants et victimes de guerre, tout en conservant le sigle d’ONACVG. Cette nouvelle appellation entrera en vigueur au 1er janvier 2023.

Le nombre d’anciens combattants est aujourd’hui légèrement supérieur à 1 million, pour l’essentiel d’anciens combattants de la guerre d’Algérie. Leur nombre continue naturellement à décroître. L’objet de ce changement de dénomination est de donner toute la place à ce qui est appelé “la 4e génération du feu”.

“Le profil ‘traditionnel’ du ressortissant laisse progressivement place à celui du combattant des opérations extérieures (Opex), blessé, notamment psycho-traumatisé, de la victime d’actes de terrorisme ou encore des pupilles de la Nation, dont le nombre a fortement crû à la suite des attentats commis à Paris en 2015 et à Nice le 14 juillet 2016”, a avancé le rapporteur du projet de loi à l’Assemblée, le député Modem Philippe Michel-Kleisbauer, lors de l’examen en commission.

Le statut d’ancien combattant se concrétise par l’attribution de la carte du combattant ou du Titre de reconnaissance de la nation (TRN), décernés par l’ONACVG.

La France continue de participer à de nombreuses opérations extérieures, notamment en Afrique aujourd’hui, mais “le nombre de militaires déployés est largement inférieur à ce qu’il était au cours des grands conflits du XXe siècle”, avait rappelé Mme Guidez lors de l’examen du texte à la Haute assemblée.

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