Ils sont nos « frères et sœurs » dans la douleur d’avoir perdu un être cher !

Nous sommes avec eux en attente d’une juste réparation de ces enfances brisées, ces adolescences meurtries et désormais de ce traumatisme qui ne cesse d’augmenter avec le poids des ans.
Pour eux, enfin une lueur d’espoir !
Avoir été entendus au plus haut sommet de l’État, nous nous en réjouissons pour eux !
Nous pensons désormais que justice sera faite pour tous les pupilles et orphelins, que notre combat ne sera pas vain et que la France ne peut nous laisser au bord du chemin.
Nous pensons pouvoir bénéficier de cette loi de réparation, parce que ce lien qui nous unit par la mort de nos parents et le prix payé pour la Liberté ne peut être entaché d’injustice et d’inégalité !

Réparation pour les harkis : 50 millions d’euros dans le budget 2022

 

Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée à la mémoire et aux anciens combattants. © Crédit photo : Thibault Toulemonde/“SUD OUEST”
Par Sudouest.fr avec AFP
Publié le 05/11/2021 à 16h03

Cette somme est une première traduction à la promesse d’Emmanuel Macron faite le 20 septembre dernier
Cinquante millions d’euros sont prévus dans le budget 2022 pour apporter une première traduction à la promesse du président de la République, Emmanuel Macron de « réparation » à l’égard des harkis, selon des amendements adoptés à l’Assemblée nationale. Un projet de loi spécifique est attendu dans l’hémicycle le 18 novembre, mais des mesures budgétaires étaient nécessaires dès à présent « afin de pouvoir mettre en œuvre cette loi dès qu’elle sera votée », selon Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée à la mémoire et aux anciens combattants.
Deux amendements ont été votés en première lecture, le premier dans la soirée du 26 octobre et le second ce vendredi au Palais Bourbon.
Soixante ans après la fin de la guerre d’Algérie, Emmanuel Macron avait, le 20 septembre, demandé « pardon » aux harkis au nom de la France et annoncé un projet de loi de « reconnaissance et de réparation » envers ces Algériens ayant combattu aux côtés de l’armée française.
302 millions en tout
L’un des amendements du gouvernement évalue le coût maximal de ce droit à réparation à 302 millions d’euros durant plusieurs années.
Les « 50 millions » permettent de financer « le début de la mise en œuvre du projet de loi destiné aux harkis et à leurs familles », selon Geneviève Darrieussecq.
Sur cette somme, 2,17 millions doivent servir à une revalorisation des allocations de reconnaissance et viagères.
Dans l’hémicycle, le communiste Jean-Paul Dufrègne s’est dit favorable à cette réparation, même s’il « s’interroge sur le calendrier de cette annonce » d’Emmanuel Macron, à l’approche de la présidentielle.
Le LR Julien Aubert a également soutenu l’amendement, tout en réclamant un « calendrier informatif » des réparations « pour 2023 et 2024 ».
Emmanuel Macron n’avait en septembre pas donné d’évaluation du montant global de ce soutien, qui doit s’ajouter aux 40 millions d’euros débloqués en 2018 sur quatre ans dans le cadre du « plan harkis ».

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