Là où il y a un DOUTE, il y a peut-être UN LOUP

 

Nous voici tous âgés de 65 à 95 ans. Notre vie active est terminée depuis longtemps pour certains.

Nos retraites, que sont-elles devenues après plusieurs réformes ??? …..

Elles ne sont plus à la hauteur de nos besoins vitaux et, beaucoup d’entre nous sont en dessous du seuil de pauvreté.

Personne n’aide plus personne, c’est le chacun pour soi… ! Alors, quel « baratin » va-t-on nous servir pour nous rassurer sur notre avenir de retraités.

Du fait du vieillissement de la population, nos enfants et petits-enfants vont-ils et surtout pourront-ils soutenir plusieurs générations de parents, grands-parents.

Aujourd’hui et de façon ponctuelle, l’ONAC-VG participe avec certains services départementaux à couvrir, le règlement de quelques frais médicaux ou matériels si une demande leur est adressée. A ce jour quel orphelin ou pupille le demande ou sait qu’il peut le faire ???? Qu’en sera-t-il après la réforme qui doit, nous dit-on, être juste.

A l’âge où notre vie bascule, serons-nous demain encore autonomes et capables de vivre seuls… ??? Nous nous arrangeons aujourd’hui, avec les moyens du bord, c’est à dire avec très, très peu …Après tous ces changements lesquels toucheront plusieurs générations, quels seront leurs implications sur notre vie… ?

Non concernés ou si peu par les discussions actuelles que nous comprenons, nous soulevons notre inquiétude suscitée par ces débats : si la maladie nous frappe, avec l’impossibilité de garder notre autonomie, que pourrons-nous faire encore ?? Il ne nous reste qu’à disparaître… Le coût d’une maison de retraite n’est pas compatible avec les retraites que nous percevons. Comment feront nos enfants et petits-enfants pour nous venir en aide comme cela a été le cas pour notre génération envers leurs aînés ?

Notre inquiétude pour les nouveaux retraités est grande : « A quelle sauce nos enfants et petits-enfants vont-ils être mangés » dans ce climat général délétère ?

A quel prix cette réforme va-t-elle se négocier, pour que la majorité des Pupilles de la Nation Orphelins de Guerre, en attente d’une juste réparation depuis 15 ans, ne soient plus abandonnés dans l’inégalité qui perdure !

Anne CHALONS

Officier de la Légion d’honneur

Présidente

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