FNAPOG, flambeau de mon grand-père
et des injustices  

Au seuil du silence, où l’histoire s’efface,
La FNAPOG s’élève, gardienne des traces.
Elle recueille les noms, les cœurs endeuillés,
Et ravive les flammes des souvenirs bafoués.

Elle soutient les familles, perdues dans l’oubli,
Les guide avec soin, au creux de leur nuit.
Pour chaque ancien captif, chaque combattant blessé,
Elle offre l’espoir, un avenir apaisé.

Dans les commémorations, ses drapeaux déployés,
Un hommage vibrant aux valeureux sacrifiés.
Elle dépose des gerbes au pied des monuments,
Inscrit dans la pierre les échos des tourments.

Mais au-delà des hommages, c’est une main tendue,
Pour ceux qui réclament ce qui leur est dû.
Les droits oubliés, les mémoires déniées,
La FNAPOG se bat pour qu’ils soient restaurés.

Et toi, José Ramos Antonio, grand-père silencieux,
Ton histoire résonne dans ce combat précieux.
Ton service rendu, ta souffrance endurée,
Dignité et honneur, marqués à jamais.

Pour toi, l’association prit plume et parole,
Demandant que ton nom s’inscrive dans ce rôle,
“Mort pour la France”, une mention refusée,
Par l’étroitesse des lois, leurs regards figés.

Mais la FNAPOG persiste, inlassable et fière,
Porte ta mémoire, jusqu’à la lumière.
Dans ses luttes patientes, ton combat demeure,
Une étoile gravée dans son vaste labeur.

Par ses efforts constants, elle éclaire l’oubli,
Pour que l’Histoire enfin devienne un récit,
Où chaque vie perdue, chaque service rendu,
Trouve reconnaissance, en des mots attendus.

Stéphanie RAMOS

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