Doubs
Le combat d’une Bisontine pour que l’État recense réellement les pupilles et orphelins de guerre
Présidente de la Fédération nationale autonome des pupilles et orphelins de guerre (Fnapog) du Doubs, de la Meuse et des Vosges, Christiane Dormois souhaite clôturer un dossier ouvert depuis des décennies. Depuis sa tendre enfance, cette Bisontine partage avec bien d’autres personnes une blessure qui force respect et attention : être pupille de la Nation.
Un statut reconnaissant que l’État s’est engagé, à la mort de son père lors de la Seconde Guerre mondiale, à être à ses côtés.
« Savoir combien nous sommes réellement »
Un statut partagé avec les orphelins de guerre quand ce sont les deux parents qui ont perdu la vie. « Depuis des années, notre association se bat pour savoir combien nous sommes réellement. » Voilà le combat de Christiane, savoir enfin qui fait partie de cette famille d’enfants privés d’un père, d’une mère. « Aujourd’hui, la France est incapable de dire combien de pupilles et d’orphelins de guerre sont reconnus, combien devraient l’être. On nous a fait des promesses jamais tenues ».
Amère, Christiane peine à garder le dernier affront survenu en 2020 : « Geneviève Darrieussecq, ex-ministre des Armées en charge de la mémoire et des anciens combattants, nous a estimés à 26 000. Une estimation basée sur aucun recensement sérieux, un chiffre fantaisiste motivant son refus d’engager un recensement ».
Un rapport à venir
Le temps passe, l’âge avance pour beaucoup des pupilles et orphelins, tous en ont conscience et veulent savoir. Un espoir pointe toutefois à l’horizon. Christiane y croit mais ne veut plus, pour ses frères et sœurs de la Nation, se laisser bercer d’illusions. « Près de 200 députés ont demandé un rapport qui a été confié au contrôleur général des armées et devrait être rendu prochainement », révèle la présidente.
La Fnapog espère depuis des années un « comptage volontaire » pouvant être organisé par Office national des combattants et des victimes de guerre (ONACVG). « Avec une bonne communication, nous saurons nous mobiliser et ainsi savoir enfin combien nous sommes ! »
Ma sœur et moi nous sommes pupilles et orphelins de guerre. Notre père a été tué à la libération de Perpignan le 19 août 1944,il était résistant. P
Chère madame Christiane Dormois présidente du Doubs nous pupilles et orphelins de guerre nous pesons sur la conscience de notre tutelle qui ne cesse de nous ignorer malgré le soutien de nos sénateurs et députés et notre défenseur unique qu’est la fnapog avec son staff à partir de notre présidente jusqu’au dernier élément de sa composition que nous ne savons comment vous remercier de ce combat de grande haleine depuis des décennies de discrimination à notre égard nous d’un certain âge très avancé en bafouant la mémoire de nos parents morts pour une France libre et indépendante par leurs précieux sang versé à notre détriment ignorant qu’un jour nos gouvernants négligent notre souffrance de taille.
Pourquoi un tel jugement rendu au tribunal de grande instance au nom du peuple français n’a aucune considération pour notre réparation de nos droits conféré par la législation française.
Nos parents égorgés fusillés mutilés jetés vifs dans des charniers en valent quoi pour nos gouvernants successifs ???????